Déclarations des pilotes après la première séance libre au Mans 11.06.2009: David Zollinger : « Au bout du 2e/3e tour, il y a eu un énorme orage au fond du circuit. C’était très, très difficile de rester sur la piste ! Mon meilleur tour, en fait, ça a été le premier. Dans ces conditions, difficile d’en tirer des

Nico Verdonck : « Cela s’est passé encore mieux que prévu. J’ai été vraiment impressionné par ce grand circuit même si c’était délicat aujourd’hui car il y avait beaucoup d’eau au début. C’est fabuleux du début à la fin du tour, avec des pointes à 270 km/h malgré la pluie. J’ai tout de suite eu un bon feeling et cela m’a permis d’attaquer un peu cet après-midi. Je pense que l’on peut être content du travail réalisé avec Gavin aujourd’hui. »


David Zollinger : « Au bout du 2e/3e tour, il y a eu un énorme orage au fond du circuit. C’était très, très difficile de rester sur la piste ! Mon meilleur tour, en fait, ça a été le premier. Dans ces conditions, difficile d’en tirer des conclusions. Cela état, nous voulions avant tout ramener la voiture, c’est ce que nous avons réussi à faire. Le problème ici, c’est que si la voiture vous échappe, vous rayez la voiture contre le rail sur 400 mètres et il en était hors de question pour nous aujourd’hui, vraiment. »



Damien Toulemonde : « Tout ce que j’ai fait, c’est essayer d’apprendre le circuit. En théorie, il fait beau demain. C’était tellement facile de mettre la voiture dans le mur aujourd’hui, même en pleine ligne droite, qu’il était hors de question de prendre des risques inutiles. Tous les freinages étaient délicats mais aussi le passage dans les virages Porsche. On a roulé tranquillement, on a ramené la voiture, tout va bien ce soir. »


Philippe Haezebrouck : « Difficile de rêver pires conditions pour débuter en Formula Le Mans ! On va oublier ça et passer tout de suite à demain. J’ai disputé plusieurs fois les 24 Heures du mans, dont une fois sur un prototype, donc j’ai certains repères par rapport au circuit. Aujourd’hui, avant de prendre la piste, je ne connaissais la voiture que par le trajet que j’ai fait entre notre motorhome et la pré-grille. Il me tarde de découvrir plus profondément cette voiture. »


Mathias Beche : « L’apprentissage aujourd’hui n’a pas été franchement évident car la piste a été en constante évolution dans la deuxième partie de séance. Nous n’avions pas mis un set-up totalement pour la pluie, donc nous n’étions pas forcément très à l’aise. La séance aura toujours servi à apprendre le circuit encore que demain, il faudra un peu tout revoir au niveau des repères de freinage. »


Stéphane Lemeret : « Ca fait des années que je rêvais de rouler sur ce merveilleux circuit. C’est fait ! En plus, Sébastien Dumez, qui connaissait déjà le circuit, m’a même laissé rouler toute la séance ! J’en ai profité un maximum. Ça correspond à ce que j’imaginais. Petit à petit, je suis rentré en confiance. Je suis prêt à attaquer demain sur le sec. Ca va être un super week-end ! »


Keiko Ihara : « Aujourd’hui, j’ai surtout à chercher à apprendre le circuit. Jusque-là, je ne le connaissais que par les jeux vidéo ! J’ai essayé de m’appliquer mais j’avoue que, là, ce n’est plus du tout la même chose ! Je suis parti à la faute dans un freinage car il y avait beaucoup d’eau sur la piste. Je suis arrivé du Japon hier soir et tout est allé un peu vite pour moi depuis hier. Je pense que la journée de demain sera plus significative pour moi. »


Julien Canal : « J’ai beau habiter ici toute l’année, je ne connais pas mieux le grand circuit que tout le monde, si ce n’est Indianapolis, qui est en fait le seul virage véritablement ouvert à la circulation. Cela tombe bien cependant, car c’est l’un des plus rapides ! Aujourd’hui, c’était d’ailleurs très « chaud » là-bas avec la pluie. Il y avait très peu de grip aujourd’hui, à cause de la pluie, mais aussi en raison de la pellicule de saleté qui ne va disparaître qu’au fil des jours ici. Même si on prend plus de plaisir demain sur le sec, cela fait déjà quelque chose au cœur de rouler sur ce circuit mythique ! »


Thomas Duchêne : « Je me suis fait peur deux ou trois fois avec de l’aquaplaning, car à un moment, il s’est mis à pleuvoir très fort à l’autre bout du circuit. Je n’ai fait que trois ou quatre tours et j’avoue que je ne voulais surtout pas prendre le risque d’abîmer la voiture, d’autant que mon équipière avait tout à découvrir aujourd’hui. ».
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